Pendant le mois de février, il n’a pas manqué de neiger à Vienne. Mais l’habitude, associée à une bonne dose de sens pratique germanique, permet à la population de faire face dans ces heures difficiles.
La première phase consiste pour les autorités locales à consulter la météo (pensez-y à Marseille, bande de gros malins). S’il neige le lendemain, eh ben on fait répandre du sel sur les routes et du gravier sur les trottoirs, comme ça, les gentils Viennois (chaussés de grosses godasses, pas d’escarpins fantaisie) ne risquent pas de se casser la figure en allant travailler.
S’il neige vraiment beaucoup, la ville engage des étudiants pour déneiger les trottoirs pendant les nuits, et fait sortir des chasse-neige pour les routes, et des bébés chasse-neige pour les trottoirs.
Enfin, en dernier lieu, une fois la neige accumulée, on prévient les accidents de dégringolade de blocs de neige sur les gentils Viennois, en accrochant à des anneaux prévus à cet effet au coin de chaque immeuble des piquets qui mettent en garde contre les « Dachlawinen » (avalanche de toit) et qui obligent les passants à se tenir à au moins un mètre des murs.
Nom d’un chien c’est pourtant pas compliqué, bande de Français paresseux !