Archive for mars 2012

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Le désert !

dimanche 25 mars 2012

Silence.

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Dubai

dimanche 25 mars 2012

Si Abu Dhabi est la capitale du pétrole, Dubai est le coeur financier des Émirats. Dubai est arrogante et entrepend de contruire la plus grande tour du monde – tour qui finira d’être financée grâce à l’excédent budgétaire d’Abu Dhabi après la crise financière qui aura mis Dubai à genoux. Même si la revanche est douce pour Abu Dhabi, cela démontre quand même une certaine solidarité entre les différents émirats. Évidemment, c’est plus facile d’être généreux avec ses voisins quand on a une centaine de milliards de dollars disponibles.

Le Burj Khalifa est donc le résultat cyclopéen de cet investissement. À côté, les autres tours du centre ont l’air lilliputiennes, malgrés leur moyenne de 300 mètres d’altitude. Difficile de dire ce qu’on ressent à la vue de cet immense édifice, principalement de l’incompréhension peut-être.

Au pied de la tour, le plus grand mall du monde. Des jeux d’eau qui se déclenchent toutes les 30 minutes dans une ville plantée sur du désert. Au loin, des îles artificielles en sable en forme de palmiers. Partout la démesure achetée argent comptant.

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Dans les ports de Musandam, y a des cailloux qui chantent

samedi 24 mars 2012

Après les richesses d’Abu Dhabi, départ pour les paysages inhospitaliers d’Oman et de la péninsule de Musandam : des pierres, de la poussière, des montagnes dénudées, des rivières asséchées – et encore des pierres. Pourtant on est à quelques kilomètres à peine du détroit d’Ormuz, à travers lequel des hors-bord foncent faire de la contrebande avec l’Iran, et de l’océan indien, mais des qu’on s’éloigne de la côte on se retrouve dans un paysage complètement asséché et découpé. Tout à fait au nord, la péninsule se perd dans un labyrinthe de presqu’îles qui abritent des villages coupés de tout et d’eaux turquoise pleines de poissons chatoyants, comme les dauphins qui sont des espèces de gros poissons rigolos.

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Le lobbying : une activité touristique

jeudi 22 mars 2012

L’hiver en Angleterre n’en finissant pas, nous profitons d’une invitation familiale pour aller nous réchauffer sous le soleil des Émirats. A priori les Émirats n’attirent pas vraiment les touristes backpackers que nous sommes, peut être une étape en stop-over en allant en Inde tout au plus… Mais on nous a proposé un programme alléchant alliant luxe démesuré et aventures en 4×4, montagnes caillouteuses et océan indien alors c’est parti pour une semaine.

L’excitation des vacances commence à la maison ou il faut préparer des valises en allant chercher les vêtements oubliés à la cave et jamais portés en Angleterre. La valise est bien légère et c’est très bon signe ! En arrivant à Abu Dhabi on n’est pas déçus, il fait beau ! En attendant notre chauffeur, la première remarque est que si tu as pas un 4×4 tu es un sous-homme aux Émirats. Bon comme les routes et les parkings sont larges, l’essence presque gratuite (en plus pas la peine de descendre de ta voiture pour faire le plein, quelqu’un s’en charge pour toi) et le désert et pistes pas très loin pourquoi s’en priver ? Hein? Hein ?

Les Émirats « modernes » ayant a peine 40 ans, vieux bâtiments et centres villes historiques n’existent pas, surtout qu’avant le pétrole les Emiratis vivaient tous sous des tentes dans le désert ou à peu près, du moins c’est comme ça que nous nous le représentons. Alors on passe nos après-midis à visiter les immeubles modernes qui rivalisent de luxe et a faire du « lobbying » : siroter un café  dans les lobbies – café apporté par un personnel souriant et bien trop aimable. C’est à ce moment la qu’il faut chantonner « Ah si j’étais riiicheeee la li la la … ». N’oublions pas de mentionner la mosquée d’Abu Dhabi fabriquée aux quatre coins du monde et majestueuse dans la lumière du soir. Marbre blanc de Grèce et d’Italie, pierres semi-précieuses d’Inde et d’Australie. La construction était vraiment un bel exemple de projet transnational avec ses déboires connus. Piliers fabriqués en Chine, résultat : livraison retardée et piliers livrés en morceaux à monter soi-même.