Pâques 2007, grand jour pour nous deux, on fête nos fiançailles en famille à Aubure dans la maison familliale Gendrin. Nous montons le jeudi soir pour chauffer la maison, tout le monde doit arriver le lendemain. Vendredi, levés à l’aube (9 heures), nous allons vite faire les courses, et acheter du bon vin d’Alsace pour egayer les esprits.
Après avoir récupéré du monde à la gare, nous voila de retour à Aubure pour préparer trois kilos de Spätzle – faits maison! On est quand même une quinzaine à table ce soir là.
Bon, c’est un peu le stress pous nous, c’est la première rencontre de nos parents et grand-parents. Mais le mot d’odre était: pas de politique (on était à deux semaines des élections présidentielle), du coup la conversation à tourné autour de nous deux, comme pas hasard, et le courant est bien passé.
Comme tout s’est bien passé la veille, on remet ça le lendemain et on va à l’Auberge Saint Alexis. C’est une auberge au milieu de la montagne, passage obligé des randonneurs. Au menu, spécialités alsaciennes histoire de faire découvrir le patrimoine culinaire aux gens du sud. C’est aussi l’occasion d’échanger des bonnes vieilles recettes de cuisine pour nos deux grand-mères. Et puis on reçoit tous pleins de cadeaux, oui, oui, oui, entre autres: de la vaisselle, un livre, une jolie boîte à tisane et ne pas oublier: une friteuse!!!
Après ce repas roboratif, on décide d’aller se promener à Ribeauvillé histoire de digérer un peu tout ça et de reserrer les liens familliaux. Pour les plus courageux, on entame la montée au chateau. La vue sous le soleil couchant est magnifique.
Enfin on remonte à Aubure pour le repas (eh oui on a surtout mangé à ces fiançailles). Cette fois-çi on a droit à du bon foie gras à la truffe fait maison. Pas assez frais pour les connaisseurs mais divin pour les novices.
Le lendemain tout le monde repart. Il est temps d’écrire dans le livre de bord et de refermer la maison.
Nous rentrons tous les deux en volant de la kikamobile, assez contents de cette entrevue familiale. Conclusion: autour d’une bonne bouffe tout le monde s’entend bien.