Archive for juillet 2010

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L’inverse de la France profonde

mercredi 28 juillet 2010

Comme on avait un peu de temps à tuer entre deux mariages nous sommes partis en excursion dans la France grandiose ou il y avait pleins de gens riches à l’époque et peut-être même encore maintenant. A Bordeaux par exemple tout est beau, c’est pleins de jolies petites rues et les quais nouvellement classés à l’UNESCO sont formidables, nous noterons tout de même le début de la grande rue commerçante Sainte-Catherine dédiée aux fringues pour le prolétariat (même moins chères que H&M). Le temps de manger un cannelé et nous voilà dans la région DU patrimoine Français : les châteaux de la Loire. Chaumont-sur-Loire et son festival des jardins, Chambord, Beaugency, Chenonceaux et Amboise sont les beaux spécimens que nous avons pu contempler. Pour la visite, il a fallut choisir car à plus de 10 euros les entrées ce n’est pas pour n’importe quelle bourse et encore moins la nôtre, surtout quand on se paye le luxe d’une chambre d’hôte au moulin. Même pour voir la « fameuse » pagode de Chanteloup dont on aperçoit le sommet du bord de la route, il faut sortir les gros billets, donc on a pas fait, de toute façon on a déjà vu la plus grande pagode d’une région quelque part en Chine, alors on est pas trop déçus. Bref, la vie de riches c’est bien mais c’est cher.

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Cracovie

samedi 10 juillet 2010

C’est au VIème siècle que, selon la légende, Krakus chasse le Cracoucass de Pologne, invente la Cracotte et fonde Cracovie. Derrière chaque légende il y a une part de vérité et l’absence complète de Cracoucass dans cette région semble attester ces faits.

Comme Sopron, Brno ou dans une moindre mesure Paimpol, Cracovie est surnommée la petite Prague. Nous suggérons à ceux qui trouvent ces surnoms de se reconvertir dans le journalisme sportif. Le passage de la Vistule aurait bien sûr permis de lui donner plus intelligemment le sobriquet de « Venise de la Petite-Pologne », mais sans les canaux.

Le centre de Cracovie est très beau avec ses vieilles bâtisses et son immense place du marché. De plus, le fort nombre de moines et de statues de Jean-Paul II au mètre carré est particulièrement apaisant. Mais au détour des rues on peut également voir l’université Jagellonne, deuxième plus ancienne université d’Europe centrale après celle de Prague (la Venise de Bohême), et qui vit Copernic rater son bac (authentique), ainsi que l’agréable ceinture verte qui enserre le centre.

Au sud de la ville s’élève la colline Wawel sur laquelle se dresse le château royal et la cathédrale. À l’entrée de la cathédrale, un os de baleine nous rappelle on se demande bien quoi. Mais ça donne à réfléchir. Le plus étrange dans la visite de cette cathédrale fut le passage par la crypte. Après être passé près des cénotaphes de Jean Sobieski (le sauveur de Vienne) et autres fameux inconnus, on tombe au détour d’un couloir sur la tombe fraîche de Lech Kaczyński, ce qui provoque un sentiment extrêmement bizarre.

Partant ensuite à quelques kilomètres de la ville, nous descendons dans les mines de sel de Wieliczka qui contiennent une église de sel, des sculptures de sel, des couloirs en sel et des escaliers en sel. Où l’on apprend que si l’air y est plus sain que dans une mine de charbon, on y mourait tout aussi bien au temps de son exploitation (10% des mineurs y trépassaient chaque année rien qu’en glissant sur les escaliers mouillés). Mais on remarque aussi que les mineurs n’avaient pas des mains en bois pour ce qui est de la sculpture.