Ainsi donc le week-end à Constance est une joie sans cesse renouvelée, n’ayons pas peur de nous répéter. Aux côtés de l’indéboulonnable séance de Biergarten du vendredi soir (et rien que d’en parler, des larmes de gratitude viennent à nos yeux rougis), mentionnons rapidement la séance de pédalo sur les eaux miroitantes de la mer souabe, les promenades préprandiales dans les jardins suédois de Mainau, les siestes dans les parcs aux ombres accueillantes et à l’herbe guillerette.
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Il y a également les festivals en tous genres qui ponctuent les saisons, avec cette fois-ci la fête du vin, qui remplace en fait par son intensité l’Oktoberfest. On est bien dans un pays du vin. La bière constançoise, la Ruppaner ne mérite pas vraiment le détour, soit dit en passant.
Mais le vin fameux de la Spitalkellerei (cave de Constance depuis 780 ans), certes, oui. Il y a donc des tentes, des gens qui braillent, mais on boit plutôt du vin, venu de diverses régions voisines : Alsace, Kaiserstuhl, et surtout de la région. On y mange des flams qui font semblant d’avoir été inventées ici et qui s’appellent des Dinnele.
Et on y braille le Bodenseelied.
Ein weißer Schwan ziehet den Kahn
mit der schönen Fischerin auf dem blauen See dahin
Im Abendrot schimmert das Boot.
Lieder klingen von der Höh’ am schönen Bodensee
Et maudits soient les Bavarois !