Balade en forêt noire

La forêt noire, sombre, mystérieuse, enchanteresse…et c’est en Allemagne pas très loin de Constance, alors on en profite et on saute dans un train pour voir si les loups s’y cachent encore…Pleins de motivation, nous suivons les suggestions de randos de la Deutsche Bahn (DB)

On commence notre balade à Triberg où il y a les plus hautes cascades d’Allemagne. C’est joli mais on n’est pas tellement impressionnés. En Suisse, les chutes d’eau sont bien plus belles, bien plus hautes, et en plus le spectacle est gratuit.

Après une bonne grimpette, nous déambulons au travers des bois, ou le soleil joue à cache cache derrière les troncs des sapins,  nous inspectons les bas-cotés à la recherche de chanterelles et trouvons quelques myrtilles. Bien. On en cueillera plus tard suivant le temps qui nous reste avant de prendre notre train.

On fait une pause pique-nique et on reprend la route tranquille. Le paysage est joli mais pas à vous couper le souffle. Enfin, c’est agréable de marcher un peu sous le soleil. De grandes éoliennes apparaissent un peu partout dans le paysage. Ce qui est un peu fatiguant c’est que l’on a trois infos de chemin différentes qui ne donnent pas les même indications: une carte, la description de la DB et les indications sur la route. On cherche un peu souvent notre route. C’est pénible. Il est de quelle couleur le losange là, jaune, bleu, rouge?  Et puis vers 14h on s’aperçoit qu’on a fait que un tiers du parcours. On marche donc comme des tarés jusqu’au retour à Triberg puisque le train n’attend pas. On finit par la descente qui nous casse les jambes.  Bref, on rentre bien fatigués sans avoir vraiment profité de la balade, sans  champignons, sans myrtilles, sans avoir pris de bière au Biergarten (et ça c’est vraiment horrible)…la morale c’est que la Deutsche Bahn c’est bien pour les trains mais pour ce qui est des suggestions de randos..c’est à revoir.

Hey hey, my my. Rock and roll can never die

On est allés voir Neil Young en concert. Il a même cassé sa guitare. La classe.

On en a rêvé, Orange l’a fait

Mon dieu alleluia ! Enfin ! Nos prières on été entendues ! Vous qui en avez marre de débourser plus de 50 euros pour un téléphone qui fait appareil photo (j’en ai déjà un d’appareil photo), lecteur MP3 (j’en ai un aussi), internet (j’ai un PC chez moi et au boulot avec internet), télévision, (et pourquoi pas le café tant que l’on y est ?), levez-vous ! Le téléphone qui ne fait plus que téléphone (et SMS parce que c’est bien utile quand même) a été ré-in-ven-té !! Oui ! Merci Orange. Bon, comme c’est une nouvelle ré-invention, il coûte quand même 50 euros pour payer l’effort marketing du jeu de mots (on l’appelle le « Bic phone »)… mais au moins vous ne passerez plus pour un imbécile aux magasins des téléphones portables quand vous demanderez « juste » un téléphone et que vous ne connaissez pas les dernières prouesses de miniaturisation technologiques…

Dieu existe donc ?

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C’est tout fromage

En l’honneur de la fête nationale suisse et pour marquer notre attachement aux nobles valeurs de cette nation que sont le chocolat, le fromage de vache et le muesli, nous sommes allés en pèlerinage dans les Alpes, voir les vaches et manger du fromage. Et donc dans les cantons d’Appenzell, là où les Suisses sont censés porter des gilets rouges et des boucles d’oreilles. Et faire du fromage. En tout cas, le fromage est là.

Pour arriver à Appenzell depuis Constance, on prend le train jusqu’à Saint-Gall, puis un petit train à crémaillère qui s’enfonce dans les vallées verdoyantes. Le train passe dans chaque village, c’est vraiment formidable.

On s’arrête en premier lieu à Appenzell, la ville du coin. Disons plutôt le gros village avec ses jolies maisons en bois et ses magasins de souvenirs qui alternent avec ses restaurants. Brève visite avant de faire honneur à la gastronomie locale : saucisse au fromage, escalope au fromage et pâtes au fromage. De la bonne cuisine bien saine, dira-t-on.

Pour se débarasser de toute cette mauvaise conscience, on reprend le train pour aller un peu plus loin, au pied du Säntis et faire une promenade dans les vertes prairies.

Et là c’est l’illumination. Les Suisses sont vraiment géniaux : il y a un chemin de promenade prévu pour être parcouru pieds nus, dans l’herbe dodue, entre les prés verts (nous insistons sur l’herbe qui est vraiment verte), les chalets en pin, les cloches des vaches qui font « dong » et les montagnes qui nous entourent. À côté de ça, un épisode d’Heidi ressemble à une publicité pour Bouygues.