Archive for août 2007

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Vive le Béarn libre! (3 et fin)

vendredi 31 août 2007

Pour finir notre petit voyage béarnais, nous sommes partis en randonnée une journée aux alentours du cirque de Lescun. Lescun est un petit village perché à 900 mètres, sur un petit plateau verdoyant et entouré par des pics et des aiguilles de plus de 2000 mètres. D’aucuns disent que c’est le plus bel endroit du monde, et même si d’habitude, d’aucuns disent n’importe quoi, sur ce coup-là, d’aucuns pourraient bien avoir raison [d’aucuns, c’est moi].

Partis vers 9h, nous gravissons le Bricoutou, petit sommet qui permet d’avoir une belle vue sur le cirque même. En chemin, nous voyons les bestioles habituelles : un faucon qui fait le vol du saint-esprit, des isards au loin, une marmotte et quelques vautours. Arrivés en haut, on peut jouir de la vue sur le village et les montagnes qui s’entrechoquent autour de lui : les aiguilles d’Ansabère inaccessibles, le Pétragème crochu, le pic des Trois Rois et au loin, le pic d’Anie.

Vers le BricoutouUn isard, mais j’ai triché, c’est une photo de l’an dernierAu sommetCécilia au sommet

En redescendant, nous croisons un berger qui nous raconte ses problèmes de fromage et sa vie avec les brebis, en béarnais. Après la descente, nous sommes allés voir un peu de famille qui réside à Lescun [la soeur de ma grand-mère, sa fille et le mari de sa fille, ancien berger] , et nous en profitons pour manger des merveilles, au sens propre : c’est des gâteaux.

LescunLescunA Lescun

D’autres photos

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Vive le Béarn libre! (2)

jeudi 30 août 2007

Encore une petite page de propagande sur le Béarn.

Après avoir déambulé dans la ville, nous sommes partis vers la montagne, en premier lieu au lac de Bious-Artigues, dans la vallée d’Ossau, au pied du pic du Midi d’Ossau, qui à ce qu’on dit, ressemble à une dent cassée (et c’est pas pour paraître intéressant, lui). Là-bas, on a vu plein de bestioles qui ont l’air sympathiques. Ben c’est normal, elles sont béarnaises, eh!

On a vu une marmotte, des tas de vautours, et puis des vaches, des moutons et des brebis (bon c’est pas très excitant les vaches, mais celles-là, elles sont mieux).

Le pic du Midi d’Ossau, 2885 mLe vautour qui fait peurLa marmotte qui fait pas peur

Le lendemain, on est repartis, dans la vallée d’Aspe, cette-fois, visiter le village perché d’Aydius et le village de plaine de Sarrance. A Sarrance, quelque chose de pas banal est arrivé dans le temps. Il y avait un bouvier qui voyait qu’un de ses taureaux disparaissait régulièrement. Notre ami bouvier (on dit « notre » comme ça, il est pas plus à vous qu’à nous) étonné, le suivit une fois et vit qu’il allait faire des génuflexions devant une statue de la Vierge. La ville devint, devant cette aventure peu banale (qu’est-ce qu’on avait dit?), un lieu de pèlerinage prisé dans la région. Maintenant il y a un joli cloître et une jolie église.

Aydius et ses toits en ardoiseTantine, Tonton, soeurette et KikaLe cloître de Sarrance

Une carte là

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Vive le Béarn libre! (1)

mercredi 29 août 2007

Ouaaaaiiiis on était en vacances, pendant que certains préfèrent travailler. Très mauvais choix. A notre avis, les vacances c’est mieux.

Nous sommes allés passer quelques jours dans le Béarn voir la famille (d’Alex). [Alors il y a des choses avec lesquelles on peut rire, mais pas avec ça, donc s’il ya des commentaires, ils ont intérêt à être élogieux.] Nous nous sommes posés à Oloron-Sainte-Marie, capitale du Haut-Béarn, au pied des Pyrénées. Ah! Quelle belle ville! On pourrait en parler longuement, de ses gaves, de sa cathédrale, ses blagues sur les Basques, ses bérets et son fromage.

La cathédrale, de loinLa cathédrale, de prèsLa cathédrale de l’intérieur

Sans oublier son usine de chocolats Lindt, dont le vent d’ouest apporte l’odeur en ville quand il va pleuvoir. C’est le bonheur, même quand il pleut.

On a fait les foufous, on a visité la ville, le jour et la nuit, et on a vu les différents quartiers, en attendant de partir en randonnée dans la montagne.

Une soeur et une fiancéeLes bords du gave de nuit

Et puis on a profité des merveilleux produits locaux.

Le meilleur lait du monde

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Les noces de coton de Rubi et Jérémie

mardi 21 août 2007

Ah c’était une belle fête, ça oui mon bon monsieur (ma bonne dame). Avec tout ce qu’il faut pour qu’elle soit réussie : un bien beau couple, des invités merveilleux (et nous n’y sommes pas pour rien), de la nourriture exotique (du grand nord), encore de la nourriture exotique (du Mexique), des cadeaux (pas pour nous hélas).

Le joli couple
Pour ceusses qui ont préféré vivoter en ratant le grand événement qu’étaient les noces de coton de Rubi & Jérémie, voici donc un synopsis succinct.
Nous sommes arrivés plein de fougue et de vacances à Gueschart où on nous a mis sous tente. Bon le premier jour, il se passe pas grand chose.
J2, on va à la mer, au Crotoy dans la baie de Somme, sous un vent à décorner toutes les vaches. Bah c’est la mer, alors on est contents. On va après manger des moules frites, alors on est contents contents.

Papa Luc et Kika les cheveux au vent
J3, on va au Touquet pour frimer sur la plage et dans les rues en twingo.
J4, les gens arrivent, on sort le jenga, le frisbee, et on rencontre la ribambelle des cousins, oncles et tantes de la famille. Ah et en plus c’est que la partie cachée de l’iceberg. Sapristi saucisse, ils sont tout plein. Et puis y a une grand-mère qui joue au frisbee et qui triche au jenga (comme tous les autres de la famille). Y a donc aussi quelques Mexicains qui sont venus, et qui croient que la France est un pays super organisé (ouais par rapport au Mexique c’est vrai, mais bon, hein). Et puis on fait la fête et on mange.

Grand-mère joue au frisbeeM. Méchant, l’ami des enfantsUn an déjà…
Alors il y a des chansons avec des guitares, des gens qui braillent, une rétrospective du mariage au Mexique, des gens qui s’égosillent et des jolies photos. Tout ça fut bien sympathique, paix et sérénité aux époux.

Une flamencaQuelques cousinsDes guitaristes cousins
J5, on mange mexicain (du vrai, pas de la rigolade ; avec des ingrédients importés) et puis on range et on fait une grosse vaisselle, avant de partir pour le sud, où, nous l’espérons, nous verrons le grand soleil…

Plein de photos par ici

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Oh! Das schöne blaue!

mardi 14 août 2007

A l’heure de notre promenade sabbatique, force est de constater que Constance est en effervescence. Il y a des jardiniers policiers partout. Des hélicoptères qui tournoient dans le ciel. La foule se presse vers le port. Des papiers par terre! Hölle und Fäule! Se pourrait-il que ce que nous redoutions tant soit arrivé? Le prix de la bière aurait augmenté, provoquant une fuite massive vers la Suisse, des émeutes dans les Biergärten et un refus de respecter les règles les plus élémentaires (jusqu’à traverser au rouge)?
Non, calmons-nous, ce n’est que le Seenachtfest, un genre de fête organisée par la ville, avec concerts, buvette et feu d’artifice. Des gens semblent être venus de tout le sud de l’Allemagne pour y assister, notamment beaucoup de jeunes ont débarqué avec des sacs de couchage et des bouteilles au contenu douteux (sans doute de l’Apfelschorle à première vue).
On se dit que ce serait bien d’aller voir le feu d’artifice, alors on y est allé, car chez nous la réflexion est suivie de l’action quand c’est possible.

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Scandale et trahison, il faut payer 15€, oui 15€ (soit l’équivalent de 2 saucisses-frites + 1 bière), pour pouvoir pénétrer sur le front de mer. Nimbés d’une bonne dose de mauvaise humeur, nous partons faire le tour des installations pour avoir une bonne vue, ce qui nous prendra quand même 30 bonnes minutes, oui 30 minutes (soit l’équivalent du temps nécessaire pour manger 1 saucisse-frites et boire deux bières) pour arriver à un coin plein de gens comme nous qui refusent d’entrer dans le système et préfèrent économiser pour manger des saucisses.

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Une fois installé, on a bien profité d’un très beau feu d’artifice tiré au-dessus du lac. Farandole de couleurs et inflorescences de lumières, tout ça, tout ça.

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Des photos là

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La ville sans saucisse

lundi 6 août 2007

Ce week-end on est monté à la capitale (du Baden-Württemberg s’entend), voir d’anciens colocataires (Anne-Irène et Florian) qui sont en stage là-haut. On avait été invité gentiment. Pas par eux mais par le frère d’Anne-Irène (Louis-Guillaume dM), qui est aussi un ancien colocataire. Et puis comme on est en famille, eh ben y a aussi une de leur cousine (Fred). Tous ces gens sont des plus ou moins des Parisiens (en schématisant un petit peu) donc ils sont bêtes et ils croient qu’on dit « pain au chocolat » pour « chocolatine« . Bon enfin, c’est pas de leur faute.
Nous sommes donc venus assister à la Sommerfest, qui est un genre de fête d’été. Cette explication est très mauvaise.
C’est un genre de fête ayant lieu sur les places centrales de la ville, au milieu des châteaux royaux, avec tous pleins de bars et de musique. On notera quand même, et ce fut une surprise de taille, que parmi tous ces stands, pas moyen d’acheter la moindre saucisse. Bizarre…

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Cela étant, le cadre est tout à fait bien somptueux, avec des petits lampions partout des groupes de musique, des bars super classe, et des illuminations. Les verres sont en verre, les assiettes ne sont pas en carton, les gens sont très beaux et ne vomissent pas partout. L’astuce consiste à mettre des consignes partout. 2€ sur un verre, 2€ sur une fourchette, 2€ sur une assiette. Ils sont malins à la capitale. On a bien profité, mais une partie du groupe a été frappée d’un bizarre syndrome d’incompétence à choisir sa boisson.

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– Serveuse (t=t0) : « Vous désirez? »
– Florian (t0+0.5s) : « Weissbier »
– Christelle (t0+0.7s) : « Radler »
– Alexandre (t0+0.8s) : « Radler »
– Anne-Irène (t0+4s) : « Euh euh »
– Fred (t0+6s) : « Eueheuh »
– Louis-Guillaume (t0+22s): « Irish Coffee »
– Anne-Irène (t0+3min) : « Euh euh »
– Serveuse (t0+6min) : « Voilà les premières consommations. Vous avez choisi? »
– Fred (t0+6min36s) : « Eueheuh »
– Anne-Irène (t0+82min) : « Euh euh. On va prendre un truc nul qu’on aurait pu mettre 10 secondes à choisir. Ah le bar est fermé et on est à la maison. »

Samedi, repos (c’est-à-dire bière+bretzel au Biergarten) avant d’aller visiter le centre, qui n’est pas incroyablement beau, Stuttgart ayant été pratiquement rasée lors de la dernière guerre. Ce serait quand même dommage de rater l’occasion de monter faire les andouilles sur un lion, hein, alors on s’est pas privé. On peut aussi se comparer les coudes, une expérience aussi instructive qu’enrichissante. Pendant qu’une équipe part faire des choses utiles pour préparer le barbecue (les filles et Florian), une autre équipe part faire des choses utiles comme choisir un frisbee phosphorescent et aller l’essayer dans le parc (les gens se rendent pas compte).

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Dans le parc, qui est également digne de respect, on a donc fait un barbecue avec des brochettes maison, saucisses et marshmallows. En tout cas les brochettes avec des légumes, ça épate les Allemands. On dirait qu’ils ont jamais vu ça, cette farandole de couleurs et cette ribambelle de conn vitamines.

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On est ensuite reparti faire les gens du monde en buvant un cocktail avec nos amis allemands bien habillés de la Sommerfest.
Dimanche c’est calme, pendant que les jeunes vont faire des patouilles aux bains, les anciens jouent aux cartes, tout ça avant d’aller encore un petit coup au Biergarten et de rentrer gentiment travailler. Mais travailler c’est nul, alors on va arrêter le récit ici.

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Plusse de photos là