Ma collaboratrice a effectué une critique acerbe d’Amsterdam, et je suis allé voir de mes yeux ce qu’il en était. Peut-être qu’égarée par le manque de röstis a-t-elle exacerbé son ressentiment (peut-être).
Première remarque : quand on prend l’avion pour Amsterdam, il y a un nombre anormalement élevé de bonnets péruviens dans l’avion. Tirez-en vous même les conclusions que vous voudrez, quant à moi je me disais qu’Amsterdam devait avoir la réputation d’une ville où il fait froid aux oreilles.
À part ça, je ne me suis apparemment pas promené dans les mêmes endroits, et j’ai évité les hordes de gens bizarres. Peut-être qu’ils ont trouvé un travail depuis. J’ai pu voir des jolies maisons peintes avec de gros volets le long des canaux. Tiens, une maison noire. Tiens, une maison rouge. Tiens, encore une maison noire. Oh, une maison rouge et noire. Bon au bout de trois heures, l’enthousiasme s’atténue.
Quant aux vélos, le monde entier s’accorde à dire qu’il y en a tout plein. Et le parking à vélo n’est pas une légende. Oui, tremblez, car si les Amstellodamois enfourchaient tous les vélos du parking et se mettaient à pédaler en même temps, le sens de rotation de la terre pourrait s’inverser et on remonterait le temps, comme dans Superman.