Ah l’Afrique ! Le long du Nil, la Nature règne en déployant ses majestueux attributs et la faune s’épanouit. Le puissant mulet ! Le mystérieux chat de gouttière ! Et le farouche chien errant ! C’est tout ça l’Afrique ! Et sans doute bien plus mais je ne suis pas à même de juger. Au Caire, le marchand vend ses merveilles : t-shirts de Toutankhamon, cheichs à carreaux gris, hiéroglyphes écrits sur des feuilles de bananier, tous ces produits frappent l’imagination du touriste écrasé par le soleil.
Bon allez, soyons honnête, les pyramides sont grandes, et parfois mystérieuses si on se donne la peine d’aller voir celles qui sont à l’écart de la ville (à Dahshur) et pas trop courues par les touristes et surtout les guides en dromadaire. Là on est seul et à l’entrée du désert. Enfin il y a bien un policier qui traîne négligemment à l’entrée pour recevoir un petit bakchich, mais rien de bien ennuyeux. Et là ça vaut vraiment le coup. Pour le reste, discuter avec les vendeurs divers représente la majeure partie du tourisme. Ce n’est pas forcément désagréable, puisque les gens sont souriants, mais il faut tenir le rythme.
La ville elle-même ne me laissera pas de souvenir impérissable. Les promenades dans les rues ne sont pas aussi agréables que ce que à quoi je m’attendais. Le musée égyptien provoque rapidement une overdose de vieux cailloux (mais les trésors de la tombe de Toutankhamon valent le coup d’oeil). Bref l’impression générale est mitigée, sauf en ce qui concerne la communication avec les Cairotes qui sont toujours très drôles et avenants, et n’ont pas toujours quelque chose à vendre. Mais même quand c’est le cas, c’est un plaisir, il faut bien le dire.
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