Archive for janvier 2009

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Ad usum delphini

mercredi 21 janvier 2009

En Grèce, il y a des philosophes et des vieux temples. Les philosophes sont morts et les temples sont détruits, mais pour les temples, ils ont déterré les vieux cailloux pour faire des jolis tas. Pour les philosophes par contre, ils n’ont pas encore trouvé de solution adéquate.

Quoiqu’il en soit, la troupe des fellows est partie le samedi après son congrès soporifique pour aller visiter le site de Delphes, et les restes de l’oracle d’Apollon. Là il reste des morceaux de temples épars, des ruines de théâtre et de stade, mais le plus impressionnant, c’est le site lui-même. Les temples sont au pied d’un à-pic rocheux qui fait un décor à couper le souffle. Pas étonnant que la Pythie se soit installée là, ça a vraiment du cachet. Moi j’aurais choisi pareil.


On est allé dormir dans la ville balnéaire de Galaxidi, très jolie avec ses orangers, ses façades blanches et ses chiens errants encore, avant de repartir le lendemain en voiture vers Athènes, là encore sur une route magnifique le long des montagnes enneigées qui plongent directement leurs pieds dans la mer. On fait pas mieux.

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Athènes

lundi 19 janvier 2009

À Vienne, à la mi-janvier, il fait -2°C. À Athènes, il fait 17°C. Les arbres sont verts. Le dépaysement n’est donc pas une expérience trop difficile.

En arrivant depuis l’aéroport, on traverse la ville qui monte et qui descend sur les collines. C’est gris, c’est moche. On croise quelques carcasses de voitures brûlées pendant les émeutes étudiantes de ces derniers mois. La première impression est assez peu flatteuse. Et puis on finit par arriver dans le centre historique, le quartier de Plaka, où se tenait notre meeting. Et là au contraire, c’est tout à fait charmant : un dédale de petites rues piétonnes avec des maisons peintes un peu defraîchies qui s’étalent au pied de l’Acropole, avec plein de chiens errants et de chats qui n’appartiennent à personne, et donc on peut leur mettre des coups de pied, c’est permis.

J’aimerais pouvoir dire que l’Acropole, c’est magnifique, mais ne l’ayant vu que d’en-bas, puisque toute attraction ferme à 15 heures en Grèce, je ne m’étendrai pas sur le sujet. On n’a pas trop eu le temps de visiter la ville, à part le centre, donc, voir quelques églises orthodoxes, un ou deux temples par-ci, par-là, et c’est tout. Mais les courtes promenades dans les rues sont agréables, avec le soleil et le vent iodé. Ah le sud ! Et puis les gens qui essaient de vous embobiner pour vous faire venir dans leur restaurant (« Bonjour mon ami ! D’où tu viens ? Tu es français ? Ah j’adore la France, ma femme est française. Allez viens dans mon restaurant boire une bière ». Quand je suis repassé le lendemain et que je lui ai dit cette fois que je venais d’Autriche, il avait divorcé et avait épousé une Autrichienne. C’est vraiment trop triste.).

Cela étant, les restaurants valent le coup : nourriture abondante, délicieuse, prix bas. Terrible. Au moins dans ce domaine-là, les Grecs ne sont pas des fainéants.


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Vienne pour les nuls

dimanche 11 janvier 2009

À l’occasion du premier de l’an, nous avions l’occasion de visiter et de faire visiter notre bonne ville de Vienne, où nous sommes nés, où nous avons grandi, où nous nous épanouissons professionnellement et autres calembredaines de ce genre.

La première chose que nous avons envoyer visiter, c’est la ville historique, ses églises, ses châteaux. Ca c’est bien. On peut visiter tout ce qui est enclos dans le Ring en une journée, et si on aime l’architecture monumentale, on est servi : depuis la Kalrskirche, vers la Stephansdom (cathédrale St Étienne), puis le Hofburg (ancien château d’hiver des Habsbourg, maintenant Palais présidentiel), la Spanische Hofreitschule (école de cavalerie), la Rathaus, et puis les musées (le Kunsthistorisches Museum et le Naturhistorisches Museum) identiques qui se font face. Sans compter les détours dans les églises secondaires et les rues moins passantes.  Ca c’est bien, on le recommande chaudement malgré les ribambelles d’Italiens qu’on croise partout.

La deuxième chose à voir, c’est le château de Schönbrunn, l’ancienne résidence d’été impériale. En plus du joli parc et de la gloriette qui surplombe les jardins (à faire par temps chaud, là il faisait en-dessous de 0°C et un vent à décorner tous les rhinocéros du zoo attenant, quelle belle transition), on peut visiter – devinez quoi ? – un zoo, ou l’intérieur du château pour voir que les souverains autrichiens avaient beau être des dégénérés à consanguinité élevée, ils savaient encore vivre dans le luxe et l’apparat.

Après ça, il y a la possibilité de visiter un des nombreux musées de qualité, que ce soit ceux cités plus haut (art classique et histoire naturelle), l’Albertina (peinture d’après XIXe siècle surtout), le Belvedere (autre château surplombant la ville avec une collection de Klimt) ou les musées modernes du Museumsquartier.

On peut également faire le tour classique de la grande roue du Prater, mais le résultat a été pour nous franchement décevant.

Allez, c’est tout pour cette fois, on continuera à faire l’article un autre jour.