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L’Oktoberfest-am-Bodensee

mercredi 19 septembre 2007

Il y a l’Oktoberfest de Munich, la grosse, la vraie. Une dizaine de tentes contenant des milliers de personnes, des millions de litres de bière engloutis, des kilomètres de saucisse blanche avalés, des gens qui braillent des chansons allemandes.
Mais il y a aussi l’Oktoberfest am Bodensee, qui nous ramène à des dimensions plus humaines : une tente de 2500 places, 43 bières bues entre 14h et 18h le samedi, un marchand de pralines.
Il est temps de faire le point sur les relations qui existent entre les Bavarois et le reste de l’Allemagne, et en particulier le Bade-Württemberg. Ici, on aime pas trop les Bavarois qui parlent fort et mangent de la saucisse blanche. On tolère ceux qui vivent en bordure du lac, mais les autres, hein… D’ailleurs on se méfie des gens de Ulm, on sait jamais de quel côté du Danube ils viennent (à Ulm, sur la rive droite, on est en Bavière, sur la rive gauche, dans le B-W).
Les Constançois ont donc fait leur propre Oktoberfest pour avoir la paix. Pour notre culture, nous avons décidé de nous rendre sur place et de nous faire notre idée. Voici minute par minute le compte-rendu de cette journée folle dans l’univers de la bière :
08:30 Lever, séance d’abdominaux, une centaine de pompes et deux heures de jogging
12:10 On décide de remplacer la séance hebdomadaire de Biergarten par un repas sur les lieux de l’Oktoberfest, on aura plus de bière
12:25 On arrive sur place, il y a environ 6 personnes dans la tente

Folle ambiance dans la tente

12:27 On nous informe que le service commence à 14h. On reviendra plus tard.
12:35 On est assis au Biergarten habituel et on mange une saucisse-frites avec un Radler

Le réconfort passe par la frite

12:45 Nous sommes excédés par un groupe de gens, parlant fort avec un accent bavarois marqué, et mangeant de la saucisse blanche
13:30 Nous rentrons à la maison vaquer à nos occupations (rédaction de nos mémoires, une autre centaine de pompes, résolution de la crise diplomatique au Nicaragua, imaginez ce que vous voulez)
16:45 Nous retournons à l’Oktoberfest. 8 personnes sous la tente, une trentaine sur la terrasse. On reviendra plus tard.
16:50 De dépit, on achète un sachet de pralines.
17:05 Nous vaquons à nos occupations (peinture, sculpture, coups de téléphone à diverses ambassades)
20:50 On est reparti essayer de profiter de la fête. En arrivant, on se rend compte qu’il faut payer l’entrée à partir de 18h. Scandale. Pleurs. Colère. On s’en va.

Le soir venu

21:05 On se retrouve au Rosgartenmuseum, musée historique qui participe à la Kunstnacht, un genre de nuit des musées, à part qu’il n’y a personne, vu que c’est un secret bien gardé. On se cultive.

Le Rosgartenmuseum

23:00 On se couche épuisés par ces excès.

3 commentaires

  1. N’est pas un mou qui veux !


  2. Pff n’importe quoi…
    Va bosser, toi d’abord.


  3. […] avec cette fois-ci la fête du vin, qui remplace en fait par son intensité en réalité l’Oktoberfest. On est bien dans un pays du vin. La bière constançoise, la Ruppaner ne mérite pas vraiment le […]



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